« La nuit artificielle »

Catégorie: Séquences

Robert Bresson

L’Homme de la plaine

«Il n’y a pas de cruauté chez Ingmar Bergman, pas plus qu’il n’y a d’emphase dans les westerns d’Anthony Mann. Tous deux font des films droits, ils n’ont pas peur de la nudité. La peur de la nudité, le sentiment de l’abandon n’empêchent pas le roman. C’est leur dureté à chacun qui étrangement « enchante » leurs fictions… Chez I. Bergman, comme dans un rêve ; chez A. Mann, comme sur les planches d’un théâtre. » (Arnaud Desplechin)

Moments de 2016

Onze moments de 2016, puisés dans les meilleurs films de l’année.

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Pères

Non ma fille, tu n’iras pas danser, de Christophe Honoré (2009)

Un conte de Noël, d’Arnaud Desplechin (2008)

 

Lumière

Et Hollywood recréa le monde en séparant la lumière des ténèbres.

La Prisonnière du désert (The Searchers) de John Ford (Etats-Unis – 1957)
L’Aurore
 de Friedrich W. Murnau (Etats-Unis – 1927)

« Ce rectangle de porte ou de fenêtre qui accentue l’acte de voir, guide le regard vers un espace lui-même organisé, l’encadrement classique soulignant moins l’opération de perception que la structure qui ordonne les choses. Ford maintient le personnage au centre de l’encadrement, et le dessin ordonné de la porte souligne une organisation alors même qu’il masque la composition et bouche l’espace. Cette trouée gagne alors une fragilité, et lorsque la porte s’accompagne d’une silhouette contemplatrice, Ford retrouve la posture des peintures romantiques : le corps humain redevient frontière interrogatrice et fragile entre deux règnes. » (Pierre Berthomieu, Le Temps des géants, p.205)

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Images de fuite

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La Loi du marché (S.Brizé – 2015) / Deux jours, une nuit (Jean-Pierre et Luc Dardenne – 2014)

(16 juin 2015)

La Femme d’à côté – François Truffaut – 1981

2014

Souvenirs de 2014

La Grotte des rêves perdus – Werner Herzog

Le Tricheur à l'as de carreaux (De La Tour)vlcsnap-2014-10-23-22h39m51s231

Smoking / No Smoking

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Black Coal, de Diao Yi’nan

vlcsnap-2014-07-13-14h45m42s159RÉCOMPENSER LE SPECTATEURvlcsnap-2014-07-13-15h16m45s101

Je dirai assez peu de choses de Black Coal sinon que le film rappelle à quel point le genre « film noir » tire d’abord sa singularité d’un rythme particulier qu’il instaure. Le film noir, en fait, se définirait moins par un certain nombre de figures et motifs typiques (au nombre desquels : le héros, souvent détective, aux motivations troubles; la femme fatale; le psychopathe; la ville tentaculaire; le faux coupable; la fausse victime; le monde bloqué dans la nuit; …) que par la cadence qui découle de leur rencontre. Les intrigues, faites essentiellement de renversements perpétuels (autant dans les rapports de force entre personnages que dans les visages adoptés successivement par ces personnages) rendent caduc tout élément stable. Les films prennent dès lors des formes labyrinthiques, le détective devant se frayer un chemin dans le brouillard des motivations troubles des autres personnages. Et taiseux, la plupart du temps, il contraint le spectateur à chercher lui aussi un chemin au milieu de cette seconde strate opaque qu’est le film dans sa totalité. Lire la suite »

Timbuktu, d’Abderrahmane Sissako

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Timbuktu,
d’Abderrahmane Sissako

Brigadoon, de Vincente Minnelli

Coeurs, d’Alain Resnais

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«QUAND VOUS SOURIEZ… VOUS DEVRIEZ SOURIRE PLUS SOUVENT »

«  – Je ne suis pas persuadée moi non plus que l’Enfer existe. Pas plus que je ne sais quelle autre damnation. Mais s’il y a un feu de l’Enfer, c’est en nous qu’il brûle. Et c’est nous qui l’attisons avec nos faiblesses et avec nos défauts. Et si nous ne faisons rien pour l’éteindre, il nous consume et pire, il consume les autres.
– Il est en chacun de nous, c’est ce que vous dites Charlotte ?
– Oui, j’en suis persuadée !
– Même en vous ?
– Alors je dois y aller. » Lire la suite »

Django Unchained, de Quentin Tarantino, 2013

Problématique du spectateur (Sueurs froides, d’Alfred Hitchcock)

PROBLÉMATIQUE DU SPECTATEUR

L’ouverture de Vertigo d’Alfred Hitchcock est la meilleure introduction au questionnement sur la place du spectateur.

1Le film raconte dans ses grandes lignes la fascination d’un homme pour une femme et ses conséquences. John Ferguson, surnommé Scottie, (James Stewart), policier sur la touche, est chargé de suivre Madeleine, la femme d’un de ses amis, prétendument habitée par une de ses ancêtres. Il la surveille jusqu’à ce qu’en trompant sa vigilance elle 3parvienne à se suicider. Mais bientôt elle semble revenue d’entre les morts en la personne de Judy, une jeune femme qui lui ressemble à s’y méprendre. La fin du film apprendra qu’il n’y a depuis le début qu’une seule femme. Judy est en fait la maîtresse de l’ami de Scottie et le couple adultère cherche à se 2débarrasser de la femme légitime. Scottie, n’ayant jamais vu Madeleine, croit la voir lorsqu’il rencontre en fait Judy… qui le mène à la baguette jusqu’au meurtre de la vraie Madeleine (l’épouse jetée du haut d’un clocher) qu’il croit être un suicide (prise de démence, elle se serait jetée volontairement). Lire la suite »

L’Esprit du temps, de Johan van der Keuken

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