« La nuit artificielle »

Catégorie: Repères

Courts métrages

Une liste de courts métrages vus récemment et plutôt réjouissants :

L’Heure de l’ours, d’Agnès Patron (France – 2019 – 14 min)
visible ici, sur le site d’Arte
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Féeroce, de Fabien Ara (France – 2019 – 13 min)
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Homesick, de Koya Kamura (France/Japon – 2018 – 27 min)
CM - Homesick

Riviera, de Jonas Schloesing (France – 2018 – 15 min)
visible ici, sur le site d’Arte
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La forêt de Dimo, de Hristo Simeonov (Bulgarie – 2018 – 29 min)

Face à face dans la nuit, de Loïc Hobi (Suisse/France – 2019 – 7 min)

L’Homme Jetée, de Loïc Hobi (Suisse/France – 2019 – 21 min)
CM - Face à face

Margot, de Julien Menanteau (France – 2013 – 10 min)
CM - Margot

Rikishi, de Julien Menanteau (France/Belgique – 2016 – 19 min)
CM - Rikyshi

 

Dix films de 2016

1. ELLE
de Paul Verhoeven (France)
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2. HOMELAND : Irak année zéro

Avant la chute / Après la bataille
d’Abbas Fahdel (Irak)
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3. NOCTURAMA
de Bertrand Bonello (France)
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4. Carol, de Todd Haynes (Etats-Unis)
&
Mademoiselle, de Park Chan-Wook (Corée du Sud)

6. Quand on a 17 ans, d’André Téchiné (France)

7. Irréprochable, de Sébastien Marnier (France)

8. Sully, de Clint Eastwood (États-Unis)

9. Swagger, d’Olivier Babinet (France)

10. Midnight Special, de Jeff Nichols (Etats-Unis)

et aussi : Suite armoricaine de Pascale Breton (France) — Merci patron ! de François Ruffin (France) — Le Nouveau de Rudi Rosenberg (France) — L’Avenir de Mia Hansen-Love (France) — Julieta de Pedro Almodovar (Espagne) — Rester vertical d’Alain Guiraudie (France) et Victoria de Justine Triet (France)

> > > l’année en vidéo

Moments de 2016

Onze moments de 2016, puisés dans les meilleurs films de l’année.

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Jacques Rancière sur Jean-Luc Godard, Hitchcock et Vertov.

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Hitchcock / Vertov / Godard

(à partir de « Le vertige cinématographique : Hitchcock-Vertov et retour », Les Ecarts du cinéma de Jacques Rancière)

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Dix films de 2014

1. SILS MARIA,

d’Olivier Assayas (France)

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2. BOYHOOD,

de Richard Linklater (États-Unis)

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3. LÉVIATHAN,

d’Andreï Zviaguintsev (Russie)

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4. Bird People, de Pascale Ferran (France)

5. Only lovers left alive, de Jim Jarmusch (Allemagne, Angleterre)

6. Trois cœurs, de Benoît Jacquot (États-Unis)

7. Timbuktu, d’Abderrahmane Sissako (Mauritanie, France)

8. Interstellar, de Christopher Nolan (États-Unis)

9. A most violent year, de J.C. Chandor (États-Unis)

10. Le Vent se lève, de Hayao Miyazaki (Japon)

et aussi : Black Coal, de Diao Yi’nan (Chine) — Deux jours, une nuit, de Jean-Pierre et Luc Dardenne (Belgique) — Under the skin, de Jonathan Glazer (Royaume-Uni)

et : P’tit Quinquin, de Bruno Dumont

et après coup : Eastern Boys, de Robin Campillo

J’ai vu cette année une cinquantaine de films en salles, en comptant ceux vus à Cannes, soit moins du dixième de ce qui est sorti. L’année dernière, 654 films ont été distribués et il est probable qu’il y en a eu au moins autant en 2014. À défaut d’un bilan exhaustif impossible à dresser, il faut plutôt chercher à décrire les impressions qui resteront de cette année. En vrac donc : Lire la suite »

Stanley Kubrick

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STANLEY KUBRICK

« Dans l’histoire du cinéma, Kubrick restera donc comme la figure de l’Auteur triomphant, du cinéaste-artiste complet. (…) On oubliera que Kubrick n’a jamais remporté le moindre Oscar et que l’establishment hollywoodien s’est toujours défié du reclus d’Angleterre, jusqu’à ce que la génération des années 1970 (de Coppola à Lucas/Spielberg) s’en empare comme héros et modèle à suivre. » (Frédéric Bonnaud) Lire la suite »

Coupe du monde & 14 juillet

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Ségolène Royal et les chaussures à talons
Ou comment regarder la Coupe du monde et le défilé du 14 juillet
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Deux événements qui n’ont sans doute rien à voir : la Coupe du monde qui vient de se terminer et le défilé du 14 juillet ce matin, sur les Champs-Elysées. Rien à voir, et pourtant, dans les deux cas, TF1 proposait, par le biais de son site internet de visionnage en direct, une option « multicam » : autrement dit la possibilité de choisir à tout instant parmi 5 angles de prise de vue. Cette option offerte au spectateur le transforme en réalisateur du direct qu’il désire voir. Si la marge de manœuvre n’est pas illimitée (on ne choisit pas ce que filment ces 5 caméras), cela laisse toutefois la possibilité d’assister à un contre-récit de l’événement, peut-être plus proche de la réalité vécue par ceux qui y participent.

L’option « multicam » est permise par l’inflation du nombre des caméras utilisées pour couvrir les matchs ou, en France, le défilé. Le phénomène est d’ailleurs toujours en cours : il y avait 17 caméras pour la finale France-Brésil de 1998. Il y en a avait 34 hier soir. A Paris, ce matin, on en comptait une trentaine. En résultent deux conséquences possibles : Lire la suite »

67e Festival de Cannes

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La ville dans le film noir américain

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VALEUR DE LA VILLE DANS LE FILM NOIR AMERICAIN
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Lorsqu’Ernest Lehman écrit le scénario de North by Northwest pour Alfred Hitchcock, il sait que le cinéaste aime subvertir les codes tacites du cinéma américain, et particulièrement la construction des passages stratégiques (ouverture, climax, clôture). L’ouverture de Dial M for Murder utilise le montage rapide non pas pour accélérer le rythme auquel sont délivrées les informations mais pour brouiller le portrait de Margot Wendice (Grace Kelly), celle de Rear Window présente la même actrice en total décalage avec l’appartement de Jefferies (James Stewart) comme pour dénoncer les procédés habituels pour l’entrée des stars à l’écran. Dans North by Northwest, c’est le climax qui est transfiguré. La poursuite du héros (Cary Grant) par ceux qui veulent l’abattre se déroulera donc dans un espace à l’exact opposé de ceux habituellement montrés : un paysage de champs de blé à perte de vue, en plein jour et par beau temps. Lehman prend alors le contrepied des attentes d’une génération de spectateurs formés dans les années 1940 et 1950 par les films à intrigues policières : le film de gangster, le film policier et avant tout le film noir. Lire la suite »

Dix films de 2013

1. LA VIE D’ADELE,
d’Abdellatif Kechiche (France)adele

2. L’INCONNU DU LAC,
d’Alain Guiraudie (France)inconnu3

3. A TOUCH OF SIN,
de Jia Zhang-ke (Chine)

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4. Mud : Sur les rives du Mississippi, de Jeff Nichols (États-Unis)

5.Django unchained, de Quentin Tarantino (États-Unis)

6.Snowpiercer, le Transperceneige, de Bong Joon-ho (Corée du Sud, États-Unis)
Michael Kohlhaas, d’Arnaud des Pallières (France)

8.The Immigrant, de James Gray (États-Unis)
Inside Llewyn Davis, de Joel et Ethan Coen (États-Unis)

10. Grand Central, de Rebecca Zlotowski (France)
Le Temps de l’aventure, de Jérôme Bonnell (France) *

LE VISAGE DE 2013

Tirer la synthèse d’une année de cinéma est impossible, et d’autant plus pour 2013. Cette année encore le nombre de films a augmenté (plus d’une quarantaine de films par mois) et il est donc quasiment impossible de tout voir. Surtout, et c’est plus intéressant, beaucoup de films cette année ont cherché à tracer un sillon qui leur soit propre, rendant difficile toute tentative de regroupement en catégories distinctes. Lire la suite »